Ils n'ont pas manqué de souffle
Une longue file indienne en train de lutter face au vent sur les lacs asséchés, passages dans le splendide défilé du djebel Zireg ou encore dans les gorges d’El Maharch, telles auront été les images fortes de la 3e étape du 27e Sultan MARATHON DES SABLES, courue mardi entre Taourit Mouchanne et El Maharch (35km). Dans des conditions rendues extrêmes par un fort vent de sable, le Marocain Rachid El Morabity et la Rémoise Laurence Klein ont remporté leur troisième étape consécutive.
Doc Trotter. Prêt, soignez !
Une ampoule, une douleur lombaire, articulaire ? Pas de problème. En un claquement de doigts, les Docs Trotter assurent les soins à domicile... ou presque ! À quelques mètres du bivouac, une tente géante est là pour les concurrents. Sitôt la ligne d’arrivée franchie, vingt-deux infirmier(e)s et autant de médecins prodiguent de simples soins de pied ou soulagent des problèmes de traumatologies plus importants (articulations, dos…). Si 300 à 400 interventions ont lieu quotidiennement, c’est le jeudi, au second jour de l’étape longue (81,5km), que le travail s’accentue, comme le confirme Frédéric Compagnon, le chef des Docs Trotter : « Après l’étape longue, nous avons plus de la moitié des concurrents qui viennent nous voir. Il y a énormément de soins en tout genre à effectuer ». Sans oublier une part importante d’accompagnement psychologique auprès des concurrents qui ont parfois le moral en berne : «Nos mots jouent un rôle dans le mental des coureurs. Lorsqu’ils sont un peu moins bien dans la tête, on fait en sorte de les remotiver à repartir le lendemain avec un esprit plus positif » souligne Fred Compagnon. Et les marathoniens des sables ne le contredisent pas, à l’image de François Laratta (D196-FRA). « Nos pieds ont une importance capitale dans notre avancée vers l’arrivée finale. Les soins qu’ils nous apportent sont un soulagement permanent. Et quand le moral baisse un peu, les Docs nous le remontent en un quart de temps avec les mots justes ». Pendant la course, la vigilance est aussi très grande, sur le parcours bien entendu et à chaque Poste de Contrôle, où des soins sont prodigués en cas de nécessité. Pour repartir de bons pieds, les concurrents sont entre de bonnes mains.