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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 09:00
Avec l'aimable autorisation de Daniel Dubois Ostépathe,  professionnel de santé , j'ai le plaisir de vous faire partager ce nouvel  article publié sur : U-TRAIL                                    
  Trailers, attention aux tiques
Daniel Dubois, ostéopathe, professionnel de santé, nous parle des piqûres de tique. Cet article fait suite au message d’alerte émis par l’organisation de l’Ardennes Méga Trail. (Voir le message d'alerte sous cet article ):

La tique est un insecte présent dans la nature, active principalement dans les périodes chaudes et sèches. Elle cherche alors à se nourrir et, pour cela, passe très rapidement en de façon invisible sur la peau des mammifères qui passent à portée du végétal sur laquelle elle est à l’affût (chien, chat, cheval et, bien sûr,… homme !!)

Elle se fixe sur la peau et pique alors son rostre à la recherche des tissus hypodermiques pour son « repas de sang ». Cette piqûre est généralement indolore et se situe n’importe où, mais le plus souvent à l’abri du regard et du grattage (zone inaccessible comme le cou chez les animaux domestiques, à l’arrière du corps et sous les élastiques des vêtements chez l’homme (chaussettes, slip, etc…).

Cette piqure est en elle-même sans danger, sauf lorsque la tique est porteuse d’une bactérie qui, en se développant dans l’organisme de « l’hôte », va provoquer une maladie sérieuse : la borréliose, connue depuis longtemps chez l’animal, depuis 1975 seulement chez l’homme sous le nom de « MALADIE DE LYME »

Les conséquences peuvent être des plus bénignes (simple réaction locale, douloureuse et urticante) aux plus sérieuses (troubles neurologiques de type syndrome de Guillain-Barré avec paralysies, transitoires heureusement mais très spectaculaires et invalidantes !), en passant par une série de douleurs articulaires, fièvre, réactions cutanées géantes).

La maladie de Lyme n’est donc jamais mortelle, mais beaucoup d’hospitalisations sont régulièrement importantes.

LE TRAITEMENT se décline en deux phases :

  1. SAVOIR REPERER UN CAS DANGEREUX : en effet, aucun traitement préventif possible, à moins de courir en combinaison sous-marine !!… Par contre, la piqure non contaminée, généralement invisible et indolore lorsqu’elle émane d’une tique saine qui se décroche tranquillement une fois gavée de sang (ni vu, ni connu), mais la piqure de tique contaminée se manifeste très vite par une PLAQUE ROUGE RONDE, DURE, DOULOUREUSE, SOUVENT EN RELIEF.
  2. LE TRAITER LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE : consulter un médecin au plus tôt, afin qu’il institue tout de suite un traitement systématique antibiotique pour enrayer, sans problème dans ce cas, une éventuelle complication de Maladie de Lyme. Il préconisera certainement aussi une recherche sérologique (prise de sang) pour détecter une éventuelle « généralisation » de la borrélie dans l’organisme qui, en cas de réponse positive, serait traitée également préventivement et permettrait une inocuité totale de cette bactérie !…

Voilà !… Donc, pas de panique, savoir que cela existe, savoir repérer au retour d’une sortie nature une piqûre suspecte et consulter simplement mais rapidement, au moindre cas de doute sur la réaction cutanée !…

La borrélie ne passera pas par les runners !!….

Daniel Dubois

https://www.facebook.com/daniel.a.dubois.7

http://www.daniel-barefoot-runner.com

Message d'alerte de l’organisation de l’Ardennes Méga Trail

Alerte aux tiques, l’équipe de balisage de l’AMT nous informe d’une présence inhabituelle de tiques sur certaines portions du parcours. Nous invitons donc tous les coureurs et tous les bénévoles à utiliser du répulsif à appliquer sur la peau avant la course et à bien s’examiner après la course. »

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 16:09

Avec l'aimable autorisation de Fabrice Bedin Ostépathe D.O. Chargé d’enseignement,  j'ai le plaisir de vous faire partager ce nouvel  article publié sur : www.runningcafe.fr

Ces articles sont édités à titre indicatif et ne remplacent en aucune façon une consultation chez un spécialiste

Le Lumbago …

running caféL’OFF course va faire partie d’une série d’articles concernant des sujets indirectement liés à la course à pied. Pourquoi « OFF » me direz-vous? 2 raisons à cela. Nous sommes certes des runners tout style confondu mais nous n’en restons pas moins des hommes, et donc potentiellement nous pouvons être touchés par des petits soucis de santé qui nous obligeront à stopper ou diminuer de manière dragstique la course à pied. Le deuxième point concerne la vie à côté de la course à pied. N’étant pas tous des athlètes de haut niveau, et ayant une vie mélangeant activité professionnelle et physique diverses (jardinage, bricolage, …), nous pouvons tous un jour être sujet à telle ou telle pathologie n’ayant pas de lien direct avec la course à pied.
Toutes ces raisons m’amènent donc commencer le premier chapitre de ce « OFF Course » par le lumbago et autres lombalgies. Que celui qui n’a jamais eu mal en bas du dos me jette la première pierre… Histoire de commencer par un peu de polémique (ou pas), je suis convaincu que le running est un bienfait pour le dos dans la mesure où les chaussures sont adaptés, les temps de récupération respectés et qu’il n’existe aucune pathologie sous-jacente importante (hernie discale compressive, …). Certes la course à pied dixit certains confrères “tassent” un peu la colonne mais la mobilité engagée par les leviers de force venant des jambes et de la sangle abdominale vont favoriser la mobilité de la colonne lombaire et renforcer le gainage dorso-abdominal.
Un rappel biomécanique s’impose. Histoire de tordre les idées reçues de certains, NON les vertèbres ne se déplacent, NON elles ne se bloquent pas. Elles perdent simplement de leur mobilité dans un ou plusieurs paramètres ce qui va entraîner lorsque ce paramètre restreint est forcé, l’apparition d’une douleur. En conclusion, le BON mouvement de chaque vertèbre et plus généralement de chaque articulation est garant de la bonne santé et vitalité de votre squelette.
Le LUMBAGO
Étymologie : le terme “lumbago” vient du latin et signifie “faiblesse des reins.
Définition : C’est une lombalgie aigue, qui veut dire une douleur vive et très intense de la région lombaire. On considère à l’heure actuelle que 60% de la population sera un jour touchée par cette douleur. Elle survient brusquement à la suite d’un effort ou d’une exposition au froid. Elle est accompagnée d’importantes contractures musculaires paravertébrales qui rendent les mouvements extrêmement algiques. Le lumbago est la cause la plus fréquente de lombalgie aiguë : il dure en général quelques jours (neuf cas sur dix), mais tend à récidiver dans un tiers des cas (INRS, 2011).
Symptômes : C’est lors de mouvements anodins, violents ou inhabituels, comme bêcher son jardin, soulever un sac trop lourd, prendre sa brosse àdent, faire ses lacets, ou encore pendant un déménagement, que le dos se coince. La douleur survient brutalement et violemment : la personne est « cassée » en deux, penchée en avant selon un angle plus ou moins prononcé. Tout mouvement du dos est impossible pendant plusieurs jours dans une ou plusieurs directions.

Ne pas confondre avec : Si la douleur survient chez une femme ménopausée, suite à un mouvement brusque ou inopiné, il peut s’agir d’une fracture vertébrale due à l’ostéoporose post-ménopausique. Une radiographie du rachis (colonne vertébrale) confirme ou pas ce diagnostic. Dans d’autres cas, rares, le lumbago est provoqué par une maladie générale ou locale : rhumatisme inflammatoire, infection, cancer… Il s’accompagne alors de signes spécifiques selon la cause : perte de poids inexpliquée (suspicion de cancer), raideurs matinales (suspicion de rhumatisme inflammatoire), fièvre, infection urinaire (suspicion d’infection)…

Traitement : Afin d’éviter toute recette, le plus important est de s’assurer que votre lombalgie est bien un lumbago. Car comme toute douleur, cela peut être totalement bénin, mais également très grave. Rapprochez vous d’un professionnel de santé (ostéopathe, médecin, …) afin de confirmer l’existence de votre lumbago. En complément des traitements classiques des ostéopathes (manipulations vertèbrales, détente musculaire,…), des médecins (Myorelaxants, AINS, antalgiques, …) et après s’être assuré que le mal dont vous souffrez est un bien un lumabgo, il peut être intéressant d’ultiliser les éléments suivants :
- Ne pas s’aliter toute la journée. Même si le repos est de rigueur, l’absence complète de mouvement ralentit la guérison. Il faut remettre en marche les muscles hypercontractés par des mouvements doux. En un mot, il faut relancer la machine en douceur.
- Le “CHAUD“ : bain chaud, emplâtre chauffant, pommade chauffante peuvent être de très bon alliés pour accélérer votre récupération
- Pour le chapitre concernant la course à pied : Reprise lente et mesurée post-douleur. Et sutrout ne pas rattraper les séances manquées. Risque de récidive assurée.

Prévention : L’hygiène du dos s’apprend tôt pour éviter ces troubles. Elle comporte les mouvements corrects de la vie quotidienne ou hygiène posturale : garder le dos bien droit et les genoux fléchis lorsque l’on se relève, que l’on ramasse un objet, ou que l’on porte des charges, etc…. Il y a aussi les bons mouvements pour se lever du lit le matin : basculer sur le côté puis se relever d’un bloc, toujours la colonne droite.
Ensuite, un bon gainage limite le risque de lumbago en renforçant les muscles du dos (muscles spinaux) et les muscles de l’abdomen (abdominaux).
Les étirements musculaires (ischio-jambiers et triceps sural surtout) ont montré leur intérêt significatif dans la réduction au long cours des signes douloureux et dans l’amélioration fonctionnelle des patients lombalgiques (Sherman et coll. Archives of Internal Medicine, octobre 2011). Sous réserve pour les coureurs à pied que ces séances d’étirements soient réalisés à distance des entraînements pour ne pas favoriser d’éventuelles lésions tendineuses.

Bon run et bon gainage préventif ! …

Fabrice BEDIN

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 00:02

Avec l'aimable autorisation de Fabrice Bedin Ostépathe D.O. Chargé d’enseignement,  j'ai le plaisir de vous faire partager quelques articles publiés sur : www.runningcafe.fr


running café

 

Fabrice BEDIN, Ostéopathe D.O. installé au Pecq près de St. Germain dans les Yvelines est coureur : marathon en 3h15, Eco-Trail, 100 km de Millau, … Cette année il se lance résolument sur le Trail qui est sa discipline favorite. Fabrice nous fait le plaisir de collaborer à notre blog et il reviendra, après son excellent article sur le genou et celui ci sur la douleur de hanche, régulièrement vous proposer des sujets santé avec le regard de l’ostéo coureur … Bonne lecture …

Ces articles sont édités à titre indicatif et ne remplacent en aucune façon une consultation chez un spécialiste

 

 

Fabrice Bedin ... Ostéopathe D.O vous parle de la douleur de la hanche

La douleur de hanche est assez complexe à comprendre dans la mesure où cette articulation n’est pas visible à l’inverse d’un genou ou d’une cheville. Pour simplifier, on peut distinguer 2 familles de douleurs (dans un autre article, nous aborderons les douleurs fessières):
Les douleurs antérieures (devant) :

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Figure 1 : Les douleurs se situent entre l’ l’EIAS (protubérance osseuse située sur la partie avant du bassin) et le pubis.

 

Les douleurs latérales (sur le côte, en haut de la cuisse) :

running café

Figure 2

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Figure 3 : La difficulté principale est d’identifier la structure en souffrance. Il est fréquent de traiter de manière globale ces douleurs (AINS, semelles, …) sans connaître précisément l’atteinte anatomique précise du muscle ou du tendon incriminé.Pour les intéressés par l’anatomie, voilà un bref aperçu des éléments en présence

Propositions pathologiques en rapport avec la localisation
Les douleurs antérieures (devant) :

a- L’arthrose de hanche
L’arthrose de hanche ou coxarthrose est la 2ème arthrose la plus fréquente, après celle du genou. Elle est longtemps inapparente ou responsable de douleurs très modestes. Et quand elle devient franchement invalidante, c’est toujours qu’elle est très avancée. C’est important car si vous avez des douleurs affreuses de la région de la hanche et que les radios montrent une arthrose modérée, ce n’est probablement pas votre hanche qui est responsable mais plutôt vos vertèbres lombaires.
Siège : la douleur se situe le plus souvent au pli de l’aine, et peut irradier le long de la face antérieure de la cuisse.
Horaire : La douleur d’arthrose de hanche est une douleur d’appui. Elle survient essentiellement à la marche, et augmente d’autant plus que vous insistez pour continuer. Le repos améliore les troubles.
Evidemment, hormis de rares cas, c’est une pathologie dans sa forme primitive débutant plutôt à partir de 55-60 ans.
Diagnostic confirmé par simple radiographie. Pour les moins de 60ans, ne vous affolez pas trop, il est peu problable que cette pathologie vous concerne.
b- La tendinite des adducteurs
La tendinite des adducteurs est une tendinite d’insertion. On l’appelle également pubalgie. C’est une souffrance de l’ancrage d’une portion des tendons sur l’os, par excès de traction: les muscles adducteurs deviennent très costauds, mais leur tendon ne s’épaissit pas pour autant et les contraintes augmentent pour une surface d’ancrage identique.
La douleur est sur un côté du pubis, réveillée par l’appui sur l’attache des adducteurs et par la mise en tension forte de ceux-ci.
(en contraction contre-résistance)
Cette pathologie peut vous concerner si vous doublez la course à pied avec un autre sport non porté (tennis, football, ….) Se rapprocher d’un praticien compétent pour identifier la cause et proposer un traitement ou des exercices appropriés.

c- Hernie inguinale et crurale

running café

Figure 4

Les douleurs de la paroi abdominale sont liées aux effets de cisaillement par l’activité sportive et à la pression des viscères sur l’orifice du canal inguinal, sorte de « trou » naturel dans la musculature abdominale.
La douleur est sur le côté, au-dessus de celle des adducteurs, réveillée par le fait de tousser ou pousser comme si on allait à la selle.
Un léger gonflement peut apparaître sous la peau à la sortie du canal inguinal en toussant.

Pathologie fréquente de la course à pied. A fortiori, si vous êtes un adepte invétéré et quotidien de la musculation (abdo, pompes, …). Diagnostic confirmé par un simple examen clinique. En cas de doute, une échographie sera à réaliser.

d- La “tendinite” du psoas

Fgure 5

La tendinopathie du psoas est le résultat de la répétition de la flexion de la hanche associée au traumatisme de l’appui au sol.running café
Siège : La dourunning caféleur est antérieure au niveau de l’aine, ou interne correspondant à l’insertion basse sur le petit trochanter du muscle psoas iliaque. Elle est parfois accompagnée d’une tuméfaction qui peut faire évoquer une inflammation d’un ganglion, ou une pathologie herniaire.

L’étirement passif douloureux est réalisé par l’extension de hanche. Cette douleur peut être accompagnée de douleurs abdominales (douleurs projetée du muscle).

e- La fracture de fatigue de la branche ischio pubienne
Les membres inférieurs et le bassin subissent, lors de la course à pied, de multiples contraintes mécaniques résultant des forces de gravité, les contraintes dynamiques étant nettement supérieures aux contraintes statiques. En effet, le pied du coureur entre en collision avec le sol 300 à 500 fois par km (suivant la longueur de la foulée), avec une force de 3 à 8 fois le poids du corps. Une partie de l’impact est absorbé par la chaussure, le pied et la cheville. Le reste est transmis dans une proportion variable aux genoux, au bassin et à la colonne lombaire.
Une fracture de fatigue survient sur un os sain, non fragilisé, à la suite de microtraumatismes répétés. L’os sain réagit habituellement à une agression mécanique répétitive en s’hypertrophiant, en créant ainsi une zone de plus grande résistance, compensant l’augmentation progressive des contraintes afin d’éviter la rupture osseuse. Par contre, si la contrainte mécanique est inhabituelle ou trop brutale, il en résulte un déséquilibre entre le remodelage osseux lent et l’intensité des forces exercées sur l’os aboutissant à la fracture.
Les causes les plus fréquemment rencontrées au cours des fractures de fatigue sont :
• Des entraînements sur des surfaces plus dures ;
• De trop longues distances chez des coureurs novices, mal préparés, ou des distances d’entraînement supérieures à 100 km par semaines chez des coureurs entraînés ;
• Une augmentation brutale de l’intensité et de la durée de l’entraînement ;
• Une modification de la qualité de l’entraînement avec introduction de séances de vitesse ;
• Le port de chaussures défectueuses ou un changement de chaussures plus rigides ;

Les fractures des branches ischio et ilio-pubiennes sont les plus fréquentes et les plus spécifiques de la course à pied. Elles touchent préférentiellement les femmes.
Siège et horaire: Elles se traduisent par l’apparition plus ou moins brutale d’une douleur du creux de l’aine, de la fesse et du haut de la cuisse qui s’intensifie progressivement pour entraîner l’arrêt de la course à pied et être à l’origine, parfois, d’une douleur permanente avec boiterie. A l’examen, l’appui monopodal est impossible du côté douloureux et on retrouve un point excessivement douloureux de la branche pubienne.
Diagnostic confirmé par une radiographie et/ou une scintigraphie. Ne pas négliger le remplacement de vos chaussures, ainsi que l’évolution progressive de vos entraînements. Pas plus de 10% d’une semaine sur l’autre.

f- Ostéonécrose aseptique de la tête fémorale
La nécrose de la tête fémorale simule une arthrose: l’appui sur la jambe déclenche une douleur profonde de la région de l’aine. Mais il s’agit d’une personne jeune: entre 30 et 50 ans: un peu jeune pour de l’arthrose…
Cause:
un obstacle à la circulation sanguine dans une partie de la tête du fémur. L’os est parcouru par ses propres vaisseaux sanguins. Que cet apport nutritif s’interrompe et il fait son infarctus, aux conséquences heureusement moins graves que sur un coeur.
Les facteurs responsables de cette « constipation » vasculaire: les corticothérapie au long cours par voie orale, les accidents baromètriques (plongée, …) ; l’alcoolisme, …
Horaire : Aucune douleur au moment de la nécrose: l’os est un tissu au renouvellement très lent et ce n’est qu’après plusieurs semaines qu’il se fragilise en l’absence de réparation: les douleurs apparaissent à l’appui, comme si vous mettiez le poids sur une fracture.
En résumé Pathologie rare. A n’y penser qu’en cas de retour de vacances où la course à pied a été délaissée au profit de la plongée, ou dans le cas de corticothérapie au long cours

Les douleurs latérales :

a- Bursite et tendinite du moyen fessier
Siège : La tendinite du moyen fessier est une douleur de l’extérieur de la hanche. Le point douloureux siège sur une protubérance osseuse à cet endroit (il faut palper profondément) (cf fig. 2) qui est la zone d’attache du tendon. Le muscle moyen fessier est un muscle important de la station debout.
Horaire : Cette tendinite est donc une douleur de l’appui et de la marche. Rarement, en cas de calcification sur le tendon, peut survenir une crise aiguë avec des douleurs permanentes, qui s’atténuent progressivement au bout de quelques jours. Mais habituellement la tendinite du moyen fessier est une douleur de mise en tension du tendon, quand on se lève et quand on marche. Vous pouvez reproduire la douleur en vous mettant en appui unipodal du côté douloureux.
Pathologie fréquente chez les coureurs à pied “gros volumes“ . Diagnostic à confirmer par examen clinique et échographie.

b- Tendinite du prunning caféyriforme

Figure 6 : Siège: Cette douleur se situe non loin de celle du moyen fessier. La seule différence notable réside dans les signes accompagnant. En effet, cette tendinite peut apparaître avec une douleur postérieure de fesse voir de sciatalgie. L’appui sur la fesse peut soulager temporairement la douleur. Cette tendinite peut empêcher de dormir sur le côté douloureux.

La meilleure des préventions reside dans vos postures (travail, ordinateur, …). Eviter impérativement de croiser les jambes quand vous êtes assis, caler bien le bassin dans le fond de votre chaise. Diagnostic à confirmer par examen clinique.

Autres cas possibles
a- Douleurs projetées D12/L1
Une grande partie des douleurs qui touchent la hanche ne proviennent pas de cette articulation. Il s’agit des douleurs dites « projetées », c’est-à-dire survenant à distance de leur véritable origine. Ce qui vous fait souffrir, ce sont les terminaisons nerveuses d’une zone de peau plus ou moins étendue, mais ce nerf est en réalité irrité à son départ de la colonne vertébrale ou plus rarement sur son trajet au milieu du corps. L’exemple le plus connu de douleur projetée est la sciatique, dont la cause principale, la hernie discale lombaire. La sensibilité de toutes les régions du corps est assurée par des nerfs qui partent de la colonne vertébrale.

La hanche comme d’autres régions peut être siège d’une douleur projetée. C’est très fréquent en fait. Ces nerfs partent d’une partie très surmenée de la colonne lombaire : la charnière dorso-lombaire. (entre la 12ème et dernière dorsale (D12) et la première lombaire(L1)). En cas de cambrure très marquée, de surpoids important, d’une faible musculature abdominale, cette articulation est soumise à rude épreuve. Par conséquent elle peut dysfonctionner et en simplifiant entraîner un “pincement“ de la racine nerveuse D12. Cette même racine innervant la région du pli de l’aine.

running café

Figure 7

Typologie et siège : Vous pouvez ressentir des élancements très localisés, mais c’est en général une zone assez large qui est désagréable, typiquement elle fait le tour extérieur de la hanche et remonte un peu vers les lombaires. Souvent c’est une douleur de l’aile iliaque (le rebord osseux en haut du bassin, au début du flanc) et du pli de l’aine.
C’est une douleur extrêmement désagréable, d’autant plus que les calmants n’arrivent pas à vous soulager ou très peu. Vous cherchez parfois spontanément à appliquer un baume, du froid ou du chaud, sur la zone sensible, et vous en tirez un bénéfice aussi efficace que les comprimés bien que cela ne soit pas très durable. Vous avez essayé les anti-inflammatoires, parfois en piqûres devant l’intensité de votre gêne, sans aucun résultat. La douleur n’est pas tellement liée aux efforts ou à la marche, mais plutôt aux positions, et particulièrement aux changements de position: vous extraire du lit, d’un siège, d’une voiture, sont des moments très difficiles.
Pathologie très fréquente. Diagnostic à confirmer par examen clinique.

b- Douleurs projetées genou

En cas d’arthrose débutante du genou, la douleur peut se projetter vers la hanche, malgré un genou asymptomatique. (cf . http://www.runningcafe.fr/sante/prevention-de-blessure/la-douleur-de-genou-7230)
Diagnostic à confirmer par radiographie

c- Douleurs liées à une dysfonction du pubis – Pubalgie
L’arthropathie du pubis est l’affection qui mérite le mieux l’appellation « pubalgie »: la douleur est au milieu mais irradie à toute la région, est réveillée par la palpation de l’os.
Classiquement elle vient de tractions asymétriques sur le pubis s’exerçant en haut par les muscles abdominaux et en bas par les adducteurs.
Le problème vient plus précisément d’une asymétrie droite-gauche des tractions sur le pubis. L’insuffisance relative des abdominaux joue seulement un rôle favorisant car normalement ils stabilisent en haut les contraintes asymétriques sur le pubis.
Diagnostic à confirmer par examen clinique. Rechercher une instabalité du bassin sur des schémas de jambe courte, entorse d’une cheville unilatérale mal soignée, …

Quoiqu’il en soit, rapprochez vous d’un praticien compétent (ostéopathe, médecin du sport, rhumatologue, …) apte à poser un diagnostic ou un bilan de votre pathologie afin de cibler par un examen minitieux la cause réelle de votre douleur. Je tiens également à rappeler que vous êtes, vous coureur à pied, votre meilleure diagnostiqueur. Dans la mesure où vous connaissez pleinement vos sensations, tensions musculaires, gênes articulaires, vous êtes les plus à mêmes à renseigner le praticien que vous consultez. N’omettez aucun détail!
Tout est à prendre en compte pour analyser votre pathologie.
Bonne course à tous.

Fabrice BEDIN, Ostéopathe D.O. (78 – Le Pecq)

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 23:20

La tendinite achiléenne du runner

Avec l'aimable autorisation de Fabrice Bedin Ostépathe D.O. Chargé d’enseignement,  j'ai le plaisir, après vous avoir fait partager l'article  sur la douleur du genou, paru sur www.runningcafe.fr  , de vous proposer un nouvel article de Fabrice , paru sur : www.u-run.fr

Ces articles sont édités à titre indicatif et ne remplacent en aucune façon une consultation chez un spécialiste

fabrice2.pngPathologie fréquente du coureur à pied se manifestant par une douleur à la partie postérieure du talon.
En préambule, je tiens à signaler que nous ne sommes pas tous égaux en matière de pathologies tendineuses et certains coureurs très sensibles pourront utiliser ces conseils. A l’inverse, ceux n’ayant aucune douleur malgré un entraînement conséquent, vous devez certainement avoir trouvé votre équilibre. Cet équilibre recherché par tous est si précieux que je vous recommande de lire en diagonale cet article et de continuer à cheminer comme à votre habitude.

 

 Nous allons donc étudier aujourd’hui le premier stade de cette tendinopathie c’est à dire l’inflammation du tendon d’achille sans calcification, ni bursite importante. La tendinite se déclenche lorsque le tendon est soumis à des contraintes trop importantes sur un période trop longue ou à un moment inapproprié, ce qui va dépasser sa capacité de résistance.

Les causes sont multiples :

- Une mauvaise position à l’effort (suite à des séquelles d’entorse mal soignées, …)

- Des chaussures inadaptées ou usées.

- Etirements excessifs en quantité et qualité

- L’entraînement sous la pluie, dans le froid.

- Le travail prolongé à plus de 80 % de la puissance maximale (un effort trop intense et trop long)

- Des efforts physiques violents répétés sans échauffement.

- Causes infectieuses : caries, excoriation cutanée du membre inférieur

- Dans le cas de sortie supérieure à 1h, des étirements réalisés à chaud.

- L’alimentation acide

Je ne peux pas apporter à chacun d’entre vous souffrant de ce mal, un traitement type faute de passer pour un faiseur de miracles. Néanmoins, je vais vous proposer des exercices à faire vous-même et une hiérarchisation de la réponse médicale afin d’être sûr d’avoir explorétous les moyens médicaux et para-médicaux disponibles pour répondre à votre douleur.

1ère étape: Confirmation du diagnostic

- Le plus simple en cas de doute sur le degré lésionnel de votre tendinite est de passer une échographie. Sinon passez à l’étape 2

2ème étape: Le terrain

- Essayez d’identifier la cause de votre tendinite dans les causes sus-citées. Et commencer par traiter la cause de votre tendinite.

3ème étape: Le traitement pré-consultation

- Stopper toute forme d’étirements (préférez le massage transverse profond sur le tendon et le corps musculaire entier)

- Arrêter toute activité physique jusqu’à disparition complète des douleurs. Pour les acharnés et à vos risques et périls, diminuer à 2 sorties par semaine votre entraînement (et maximum 1h)

- Réaliser un point d’inhibition sur le tendon et le corps musculaire du mollet (tricpes sural) ( durée minimum: 1min30sec)

- Porter de la compression bv sport (manchons)

- Augmenter l’apport hydrique en eaux minerales (courmayeur, saint yorre, …)

- Changer de regime alimentaire. Limiter : les aliments amenant des acides dont les pâtes, l’alcool, la charcuterie, les fromages fermentés, les choux, les sucres blancs, le café, la cigarette, … Eventuellement changer de marques de chaussures. Elles ne présentent pas toutes le même amorti, le même chausson, ….

Si les douleurs persistent, il faudra consulter.

4ème étape: La consultation

Obligation de contrôler le degré d’atteinte du tendon d’achille par échographie

- Consultation chez l’ostéopathe pour un avis concernant la mobilité du pied dysfonctionnel et check up de l’unité fonctionnelle inférieure au minimum (du pied à la charnière dorso-lombaire)

- Soins de suite chez le kiné : massage transverse profond, ondes de chocs radiales pulsées , physiothérapie, …

- Passage chez le généraliste pour la prise éventuelle d’AINS, ou d’anti-inflammatoires en gel ou patch.

- Si les traitements précédents n’ont pas été efficaces, semelles à faire chez le podologue.

Bonne course à tous
Ps: Pour les coureurs de longue distance (sur route et ultra-trail) il faut savoir que selon des études canadiennes récentes, les étirements seraient à éviter au profit de massage de récupération afin d’éviter toute atteinte tendineuse.

FABRICE BEDIN
ostéopathe au Pecq dans les Yvelines

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 10:00

Avec l'aimable autorisation de Fabrice Bedin Ostépathe D.O. Chargé d’enseignement,  j'ai le plaisir de vous faire partager quelques articles publiés sur : www.runningcafe.fr

Ces articles sont édités à titre indicatif et ne remplacent en aucune façon une consultation chez un spécialiste

La douleur de genou …

running café

Par Fabrice Bedin Ostépathe D.O. Chargé d’enseignement
En voilà un vaste sujet que beaucoup de runners ont connu, connaissent ou connaîtront un jour. Je vais essayer de vous éclairer sur le sujet afin de mieux comprendre et d’appréhender votre douleur dans un premier temps et dans un second de faciliter votre prise en charge par un professionnel de santé.
La première étape est la plus importante car elle va permettre de poser le diagnostic différentiel approprié
1- Où avez-vous mal ?
En effet, bon nombre d’entre vous disent communément avoir mal à un genou ou aux deux mais toutes les douleurs ne se valent pas et le plus important est de préciser la localisation de votre douleur. Devant sous la rotule, sur la rotule, sur la face externe du genou, sur la face interne, …
2- Précisez votre douleur ?
On peut considérer qu’il existe plusieurs familles de symptômes. La sensation douleureuse, le craquement, la sensation de dérobement, …
3- Y a-t-il des facteurs déclenchants ou au contraire diminuants votre douleur ?
Votre douleur augmente-t-elle au cours de votre course ou votre entraînement, le dénivelé ou la montée et descente d’escaliers est elle douloureuse, votre douleur cède à chaud, …
4- Vous souvenez vous de votre premier épisode douloureux et de ce contexte ?
Trauma, post-course, apparition progressive ou brutale, …

5- Des facteurs accompagnant existent-t-ils ?
En fonction de certaines pathologies, des symptômes peuvent apparaître : oedème, rougeur, chaleur, douleur à la hanche, douleur sur l’arche interne du pied ou la voûte plantaire.
6- Et uniquement en cas d’automédication (ce que je déconseille grandement), certains traitements sont ils efficaces ?
Certains d’entre vous prennent des restes de traitement pour des pathologies précédentes pensant réussir à traiter leur problème. Dans quelques rares cas cela pourrait fonctionner, mais le rapport bénéfice/risque est relativement important (ulcère gastrique, contrôle anti-dopage positif, …) Dans tous les cas il est toujours utile de préciser si vous avez pris un traitement médicamenteux et si celui-ci a fonctionné ou pas. AINS (Anti Inflamatoires) par voie orale “en gélulle” (voltaren, profénid, …) en application locale (flector, voltaren, …), antalgiques (doliprane, paracétamol, dafalgan) Dans la mesure où vous êtes capables de répondre à ces questions, la pose du diagnostic s’en voit facilitée. Je n’ai pas la volonté dans cet article de vous proposer un diagnostic personnalisé mais juste de vous donner un éventail des pathologies existantes. Le plus simple est de vous les présenter brièvement afin de mieux appréhender leur compréhension. Pour ce qui est d’en déterminer la cause, le plus judicieux est de consulter un professionnel de santé qui a été ou est adepte de la course à pied et connaissant parfaitement ce sujet (médecin, ostéopathe, ..). Je ne voudrais pas me faire accuser de prosélytisme, mais il faut reconnaître qu’entre runners on se comprend plus facilement.

I- Syndrome de la bandelette ilio-tibilae ou “syndrome de l’essuie-glace”
Par contre, lorsque vous effectuez une sortie en course à pied, à fortiori avec du dénivellé, vous constatez pour une distance qui est habituellement toujours la même, une douleur importante située au niveau du compartiment externe de son genou, qui vous contraint à arrêter votre course. Dés l’arrêt de cette activité la douleur diminue voir s’estompe totalement. Elle peut cependant parfois être moins typique et persister en dehors de l’effort.


La douleur est située au niveau du compartiment externe du genou , son intensité est variable. Elle présente quelques particularités. Au repos, lors de la marche, lors d’activités sportives qui nécessitent des courses irrégulières, comme le tennis, le basket, ou même lors de certaines activités en charge telle que le ski, il n’existe aucune douleur.

II- Tendinite des muscles de la patte d’oie
running caféUn petit point d’anatomie pour commencer. La patte d’oie représente le lieu de terminaison, de 3 muscles sur la face interne du tibia (sur sa partie haute au niveau du genou). Ces tendons terminaux sont eux du sartorius (couturier), du gracile (droit interne) et du demi-tendineux. La partie terminale de ces tendons est séparée du ligament interne du genou par l’intermédiaire de bourse séreuses.
Les tendinites sont favorisées par des erreurs techniques dans la pose du pied lors de mouvements rapides à forte contrainte dans le contrôle de la rotation du segment jambier.
Elle se manifeste par une douleur de la face interne du genou irradiant vers la jambe, persistant souvent au repos, aggravée par l’effort, la marche et la descente des escaliers. La palpation à l’endroit de ces tendons est extremment douloureuse.

III- Atteinte Méniscale
running caféCette douleur est souvent ressentie par vagues, avec des périodes de gênes intenses, suivies de périodes sans douleur s’étalant sur plusieurs jours ou semaines. Néanmoins, la personne atteinte peut également ressentir une douleur sourde ou même simplement une raideur du genou.
 Le genou peut également être enflé, « bloqué », rendant impossible toute tentative d’extension, ou peut même se dérober ou vous donner l’impression qu’il va se dérober.

 

 

 

 

 

 

IV- Arthrose précoce, débutante du genou
Moins fréquente, à condition de respecter certaines règles de base, l’arthrose précoce du genou est une pathologie pouvant débuter à 35-40 ans. L’éviter est assez aisé dans la mesure où vous respectez les points suivants:
- Avoir une paire de chaussures de running de qualité et adaptée à votre morphologie
- Respecter des périodes de repos entre les entraînements
- Respecter la durée de vie de vorunning cafés chaussures. Ne courez pas sur des chaussures usées. Les vendeurs dans les enseignes spécialisées vous conseilleront au mieux.
- Répéter la fréquence de votre foulée. En clair, pour la même vitesse multipliez les foulées au lieu d’en faire de longues entraînant une charge importante sur les articulations.
- Éviter de courir en surpoids. Diversifiez votre activité physique en couplant la course avec des sports « portés » (natation, vélo, …), le temps de retrouver un poids adéquat.
Les symptômes de l’arthrose sont assez faciles à diagnostiquer.
La douleur : c’est le premier symptôme au cours de l’arthrose du genou. D’abord lointaine, en fin de journée, après des efforts articulaires, elle peut devenir permanente, résistante au traitement médical et avoir un retentissement sur le périmètre de marche.
Son siège est variable en fonction de la localisation de l’atteinte.
L’épanchement est non systématique, il fait enfler le genou au dessus de la rotule ou parfois derrière dans le creux poplité(l’arrière du genou au niveau du pli). Il s’explique par la réaction de la membrane synoviale aux débris cartilagineux, afin de les éliminer sous forme de petites molécules dans les urines via la circulation sanguine. Il se compose d’un liquide visqueux et jaunâtre, aseptique, qui va créer une hyperpression et accentuer les douleurs.
En conclusion une arthrose débutant est surtout invalidante dans le plan sagittal (raideur en flexion ).

V- « Tendinite” sous rotulienne (en vert) …
Le tendon rotulien est très sollicité par le coureur à pied. C’est running cafésouvent l’insertion du tendon sur le tibia qui est l’objet de microruptures, impossibles à cicatriser à cause des sollicitations permanentes du tendon. Il se forme alors des nodules, voire des kystes, à la suite d’un entraînement ou d’une compétition. Ces nodules peuvent survenir lentement ou brutalement.Le tendon rotulien est alors très douloureux lors de tout mouvement de flexion. L’accroupissement peut parfois devenir impossible.

Lors de l’entraînement, la douleur n’intervient pas tout de suite, mais ou bout d’une certaine distance. Elle apparaît progressivement, puis s’intensifie, pour rendre chaque flexion de la jambe très pénible. Le retour à la maison est alors problématique. En course, la tenue d’une telle douleur impose l’arrêt de l’effort.

VI- Le syndrome fémoro-patellaire externe

Le syndrome fémoro-patellaire externe concerne essentiellement les sports nécessitant des flexions quadricipitales intenses et répétitives, il est donc plus volontiers facilement recontré lors de la pratique du trail ou pour ceux pratiquant volontiers la PPG avec

montée de marches. La douleur, siégeant à la face antérieure ou antéro- externe du genou, apparaît progressivement au cours de l’entraînement. Elle est favorisée par la course sur des terrains vallonnés et persiste après l’effort. Quelquefois les douleurs apparaissent en position assise prolongée (signe du cinéma), à la montée et à la descente des escaliers (avec des craquements), lors de la mise en station debout, avec sensations de blocage et de dérobements et des épisodes d’hydarthrose.

VII- Tendinite d’insertion du biceps fémoral

running caféLe biceps fémoral fait partie des muscles ischio-jambiers externes. Il s’insère en haut sur la tubérosité ischiatique et, en bas, sur la tête du péroné, en arrière du ligament latéral externe : il est fléchisseur et rotateur externe du genou. Ce muscle stabilise les mouvements potentiellement traumatisants du genou en pivot rotation interne et participe à la stabilité active externe du genou. En cas de douleurs, le runner ressent des douleurs mécaniques externes, lors de la course avec changement de direction, et/ou lors de réceptions de saut dont la sévérité suit les règles de Blazina *.

L’examen clinique recherche la triade diagnostique : douleur à la palpation de l’insertion du tendon sur la tête du péroné, douleur lors de la contraction active du muscle en flexion du genou et rotation externe, et enfin douleur à l’étirement du genou en extension et rotation interne.

*CLASSIFICATION DE BLAZINA (valable pour la plupart des tendinopathies)
- Stade 1 : douleur en fin d’effort.
- Stade 2 : douleur à l’échauffement, disparaissant à l’effort ; réapparition en cas de fatigue physique.
- Stade 3a : douleur permanente lors de l’effort, avec diminution de la quantité et de la qualité de l’activité sportive.
- Stade 3b : douleur permanente interdisant l’activité sportive.
- Stade 4 : rupture tendineuse.

** Définition des “tendinites”
- Tendinite : atteinte inflammatoire du corps du tendon
- Ruptures tendineuses partielles ou totales (rupture complète).
- Tendinopathie nodulaire : soit par dépôts métaboliques (acide urique, calcium, … )soit par microdéchirures avec cicatrisation.
- Ténosynovite : atteinte de la gaine synoviale du tendon
- Enthésopathie : pathologie de la zone d’insertion du tendon
- Bursite : inflammation d’une bourse séreuse, structure de glissement de certains tendons.
- Tendinite calcifiante : Calcification du tendon
- Désinsertion tendineuse : déchirure de fibres tendineuses à la jonction myotendineuse.

running café

 

 

 

Fabrice Bedin est Ostépathe D.O. Chargé d’enseignement il est également coureur de bon niveau.

Marathonien (3h15)

Ultra-traileur (Eco-trail 80km) 8h43, CCC, 6000D,  100km de Millau

Coordonnées de son cabinet :  8 Av. du Président John Fitzgérald Kennedy

78230 LE PECQ

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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 23:24

Suite à ma chute lors de la sortie de dimanche, une radio s'avèrant nécessaire ; le bilan est relativement mitigé et en relativisant, le verdict aurait pu être plus catastrophique à moins de 15 jours du trail de l'Ardéchois;

Luxation acromio-claviculaire !

L'articulation acromio-claviculaire met en jeu  l'extrémité externe de la clavicule avec une expansion de l'omoplate appelée acromion. Cette petite articulation superficielle autorise la clavicule à exécuter un mouvement de rotation de l'avant vers l'arrière.

 

La clavicule est maintenue en place par deux types de ligaments :
      -      un manchon entre le bout de la clavicule et l'acromion,
      -   deux ligaments de rappel vers le bas, entre la clavicule et une expansion de l'omoplate, appelée coracoïde.

 

La luxation acromio-claviculaire est une luxation de l'articulation acromio-claviculaire qui unit l'extrémité externe de la clavicule à l'acromion .

C'est une lésion fréquente, le plus souvent due à un traumatisme direct par chute sur le moignon de l'épaule.

Il a été proposé plusieurs classifications, la plus simple comprend quatre stades, par ordre croissant de gravité :

  • Stade 1 : Entorse acromio-claviculaire simple, avec lésion partielle des ligaments sans instabilité de la clavicule.
  • Stade 2 : Subluxation acromio-claviculaire, avec rupture isolée des ligaments acromio-claviculaires. Discrète mobilité de la clavicule de haut en bas en "touche de piano". Pas de mobilité antéro-postérieure.
  • Stade 3 : Luxation acromio-claviculaire complète, par rupture complète des ligaments acromio-claviculaires et des ligaments coraco-claviculaires, avec perte de contact totale et permanente des surfaces articulaires. Déformation visible de l'épaule avec saillie importante de l'extrémité externe de la clavicule, que l'on peut réduire par simple pression ("touche de piano"). Il existe aussi une mobilité antero-postérieure anormale.
  • Stade 4 : Stade 3 avec en plus une rupture de la chappe delto-trapézienne. L'extrémité externe de la clavicule est palpable directement sous la peau.

Traitement : pour le stade 1 et 2 :

Méthode orthopédique : Immobilisation par strapping ou  écharpe coude au corps pendant 10 jours à 3 semaines, suivie d'une rééducation.

 

Dans mon cas, Etant au stade 1, ce sera strapping pendant 3 semaines !

Saillie de la partie externe de la clavicule

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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 11:41

Alors que la préparation en vue de la "Diagonale des fous" commence a entrer dans sa phase active, me voici immobilisé pour une petite faute d'inattention,  en travail de descente lors de notre séance de mardi. Résultat : bloqué net sur place, victime d'une entorse à la cheville.

Glace, pommade anti inflammatoire et visite chez  "Kevin"  mon kiné mirâcle, spécialiste des sportifs de tous poils, particulièrement investi dans le monde de l'athlètisme, et depuis quelque temps dans celui des "trailers".

Finalement, le diagnostic est moins alarmant que ce que je craignais; Il s'agit d'une entorse du "muscle extenseur des orteils" .muscle--extenseur.jpg

Quelques séances de manipulations, poursuite du glaçage et pommade  ; et , sauf complication, une petite semaine de repos seulement.

Me voici donc au repos forcé momentanément !

texte-muscle-extenseur.jpg

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Profil

  • Kiki 86
  • FINISHER  : Diagonale des Fous à La Réunion 2002, 2007,1010 et 2012  ou je me classe 1er V3 , 2017, 2021 et 2022 avec ma fille Céline
UTMB : 2008 et 2011 
Marathon des Sables 2010
Objectif : 2023 : Senpereko Trail - Montan'Aspe - Trail des Cathares
Date de naissance : 28/08/1952
  • FINISHER : Diagonale des Fous à La Réunion 2002, 2007,1010 et 2012 ou je me classe 1er V3 , 2017, 2021 et 2022 avec ma fille Céline UTMB : 2008 et 2011 Marathon des Sables 2010 Objectif : 2023 : Senpereko Trail - Montan'Aspe - Trail des Cathares Date de naissance : 28/08/1952

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WIDY GREGO "SPORTIF DE L'HUMANITAIRE"

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Roger PASSARD : Professeur d'Education Physique et Responsable de l'ALERTE GRAYLOISE, qui de cancre en sport m' a propulsé en deux ans "Champion Départemental Minime de Cross" à PORT SUR SAÔNE

Jean-Pierre GORGEON : Co-équipier et Entraineur à l'ASPTT POITIERS m'a permis de réaliser :

  • 15'48"70 sur 5000m, le 14/06/1997 lors des Championnats Régionaux à NIORT (45ème Perf Nationale V1et 5ème M45)
  • 33'42"60 sur 10 000m le 31/05/1998 lors des Championnats de France Vétérans sur Piste à LYON PARILLY ( 21ème Perf Nationale V1 et 6ème M45)
  • 2h40'46" au Marathon le 12/10/1997 lors des Championnats de France de Marathon à REIMS (95èm Perf Nationale V1 et 31ème M45)

Jean-Claude FARINEAU : avec qui j'ai partagé depuis 1984, les charges, parfois lourdes de Dirigeant à l'ASPTT POITIERS, puis au PEC à partir de 1999. Grâce à ses entrainements judicieux, je n'ai jamais raté une qualification aux Championnats de France de 10 km

Jean-Paul GOMEZ :
Finaliste Olympique du 10 000m à MONTREAL en 1976 : Bien que ne m'ayant jamais entrainé m'a toujours apporté des conseils éclairés, notamment lorsqu'il entrainait  à mes côtés l'école d'Athlétisme de L'ASPTT